« The tree branch, a banal element of everyday life, becomes a complex symbol in this series. Its repetition gradually erases its descriptive function: it is no longer a branch, strictly speaking, but an idea of a branch, a fragmented presence that oscillates between recognition and erasure. This assumed banality acts as a ‘high betrayal’ of reality, in which the initially familiar image betrays its representational role by moving away from visual fidelity. By shifting the gaze, repetition forces the viewer to confront the void left by the gradual erasure of the object in its original meaning. This approach reflects a philosophy of rupture: in a society saturated with images, where everything must be immediately recognisable and consumable… »
« La branche d’arbre, élément banal du quotidien, devient un symbole complexe dans cette série. Sa répétition efface peu à peu sa fonction descriptive : ce n’est plus une branche à proprement parler, mais une idée de branche, une présence fragmentée qui oscille entre la reconnaissance et l’effacement. Cette banalité assumée agit comme une « haute trahison » du réel, où l’image initialement familière trahit son rôle de représentation en s’éloignant de la fidélité visuelle. La répétition, en déplaçant le regard, oblige le spectateur à affronter le vide laissé par l’effacement progressif de l’objet dans sa signification première. Cette démarche renvoie à une philosophie de la rupture : dans une société saturée d’images où tout doit être immédiatement reconnaissable et consommable… »